
En 2020, après avoir consulté les offres du concours externe des ingénieurs et techniciens du CNRS, j’ai décidé de me porter candidate sur un concours d’ingénieur d’études, pour le poste de conceptrice-rédactrice web.
A cette époque, j’étais en poste en qualité d’agent contractuel dans une collectivité territoriale avec l’envie de pérenniser ma situation professionnelle tout en cherchant un nouveau challenge dans le secteur public. Ce concours m’a apporté la solution aux deux envies.
L’étape d’admissibilité : la constitution du dossier de candidature
Une fois décidée, je me suis lancée dans la préparation du dossier. La rédaction de mon CV et de ma lettre de motivation devaient me permettre de valoriser mes compétences et expériences professionnelles tout en donnant envie au jury de me rencontrer.
Cette étape étant cruciale, j’ai pris du temps pour structurer et formaliser ma candidature.
Heureusement, les candidatures aux concours externes du CNRS se font entièrement en ligne et permettent une saisie des informations au fil de l’eau pour ne pas se retrouver piégé à la fin du processus d’inscription.
Lorsque j’ai eu besoin d’aide pour finaliser ma candidature avant envoi, l’équipe de gestion fut immédiatement disponible pour m’apporter les réponses souhaitées.
Cela fait du bien de savoir qu’une équipe d’experts est présente pour guider les candidats à chaque étape.
Après avoir cliqué sur le bouton “valider”, il fallait désormais se montrer patiente et attendre le premier verdict : la publication de la liste des candidats admissibles.
L’étape d’admission : préparer l’entretien avec le jury
Deux mois plus tard, après les vacances d’été, j’ai enfin vu la liste des admissibles… avec mon nom dessus. Quel soulagement !
Petite astuce : comme les dates de réunions des jurys sont souvent renseignées au préalable sur le site du concours, on sait quand surveiller la publication des résultats.
Heureusement les équipes mettent à jour en temps réel le site, permettant ainsi aux candidats d’être au plus vite informés de l’état de leur candidature.
Je pouvais donc anticiper la prochaine étape : l’audition devant le jury (dans mon cas, devant 6 personnes du CNRS). La date de l’audition étant déjà affichée, je pouvais prendre mes dispositions auprès de mon employeur.
J’ai donc repris le guide du candidat et j’ai commencé à préparer l’audition : identifier les éléments à travailler, en particulier la présentation orale en 10 minutes de mon parcours, de mes expériences professionnelles et de ma motivation. Environ 2-3 semaines avant l’oral, j’ai reçu la convocation à l’audition avec un élément nouveau : il était possible d’accompagner son audition d’une présentation enregistrée au format PDF.
Passée la surprise de cette présentation, j’ai rapidement réalisé que cette contrainte était aussi un avantage. Cela pouvait m’aider à mieux structurer mon intervention et à valoriser mon parcours de façon plus synthétique et design. Par ailleurs, la présentation évite d’avoir les yeux du jury constamment braqués sur soi. J’ai donc préparé cette présentation minutieusement tout en chronométrant, à plusieurs reprises, la durée de mon intervention.
Le jour de l’audition, je n’ai rien laissé au hasard. Je suis arrivée bien en avance sur place, tout en maîtrisant par cœur ma présentation. Durant l’audition, chaque membre du jury m’a interrogé avec bienveillance sur mes compétences, mes expériences professionnelles, mes attentes, les actions que je souhaitais mettre en place une fois arrivée sur le nouveau poste etc. Le temps est passé vite et, 30 minutes après, c’était déjà fini.
Petite astuce : se mettre dans sa bulle la veille du concours puis faire de son mieux en n’oubliant pas de garder le sourire et de remercier le jury à la fin de l’audition.
Le soir-même, de retour à la maison, j’ai commencé à consulter le site des concours pour être informée au plus vite des résultats… Les résultats d’admission ont été publiés vers 19h avec une très bonne nouvelle à la clé : je figurais sur la première ligne de la liste principale, j’étais donc admise.